Seynabou Niasse ouvre son agence d’aide à domicile à Mareil-sur-Mauldre

Rencontre passionnante avec Seynabou Niasse, franchisée de Senior Compagnie Mareil-sur-Mauldre

À Mareil-sur-Mauldre, dans les Yvelines, une nouvelle agence Senior Compagnie vient d’ouvrir ses portes. À sa tête, Seynabou Niasse, une femme au parcours inspirant qui a choisi de quitter le monde de la finance pour se consacrer à l’aide à domicile et à l’accompagnement des personnes âgées. Avec cette ouverture d’agence, le groupe Zephyr renforce sa présence en région parisienne et continue de porter haut ses valeurs d’écoute, de bienveillance et de proximité. A l'occasion de l'ouverture de son agence, Seynabou nous a accordé une interview grand format où elle prend le temps de répondre à nos questions autour de son parcours et de ses motivations.

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Une aide à domicile à Mareil-sur-Mauldre et ses environs

Après plus de quinze années passées dans la banque d’investissement, Seynabou Niasse, nouvelle franchisée Senior Compagnie, a décidé de donner un nouveau sens à sa carrière en rejoignant le réseau Senior Compagnie, référence depuis plus de 18 ans dans les services à la personne. Implantée à un emplacement stratégique, son agence d’aide à domicile à Mareil-sur-Mauldre, dans les Yvelines, propose un accompagnement personnalisé pour les seniors, les personnes en perte d’autonomie et en situation de handicap.

Les services d'aide à domicile que l'on retrouve au sein de l'agence Senior Compagnie Mareil-sur-Mauldre sont :

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Le parcours de Seynabou Niasse jusqu'à sa reconversion

Une reconversion professionnelle pleine de sens

« Oui, c’est une reconversion professionnelle », commence Seynabou Niasse avec un sourire. J’ai d’abord travaillé pendant une quinzaine d’années en banque d’investissement sur les marchés financiers, donc à l’opposé de ce que je fais aujourd’hui. Je n'étais pas du tout dans le médico-social, mais je baignais vraiment dans la partie business, trading, etc. » Après quinze années dans cet univers très compétitif, elle ressent le besoin de se recentrer sur l’humain : « J’avais besoin d’avoir un peu plus d’échanges avec mes collègues, de relations humaines dans ce que je faisais. J’ai toujours eu une appétence pour ça, donc je me suis orientée vers le recrutement. »

Du business à la relation humaine

« J’ai commencé en tant qu’ingénieur d’affaires, commerciale pour des boîtes de conseil, poursuit Seynabou. Je travaillais toujours dans l’environnement financier, mais là je proposais de placer des consultants, de la prestation intellectuelle, souvent chez mes anciens employeurs. J’ai fait ça pendant quelques années, mais j’ai vite compris que ce qui m’intéressait le plus, c’était le recrutement, au-delà de l’aspect commercial. »

Cette évolution lui permet de découvrir une autre facette du management :

« J’ai eu une opportunité pour devenir responsable recrutement dans une boîte de conseil. J’ai fait du management d’équipe, du recrutement interne, et c’est là que je me suis vraiment révélée sur la partie management. Avant, je manageais des consultants externes, ce n’est pas du tout pareil que de gérer une équipe en interne. » Elle ajoute : « Il y avait une vraie cohésion. Les personnes que j’ai recrutées pour mon équipe, on s’est tout de suite très bien entendus, c’était bienveillant. J’ai pris le temps de les faire monter en compétences, chacun avec ses qualités, et ils y sont très bien arrivés. »

Le management bienveillant, une révélation

« C’est à ce moment-là que j’ai compris ce que voulait dire “management bienveillant”. On parle souvent de soft skills, mais ça prend tout son sens quand on l’applique. Les résultats suivent, on a dépassé nos objectifs. J’étais très contente de cette expérience, à la fois humainement et professionnellement. » Malgré ce succès, le monde de la finance et du conseil reste, selon Seynabou, assez anxiogène : « Ce n’est pas toujours facile d’évoluer dans ce type de milieu, et ça ne correspondait plus trop à ma personnalité. Alors je suis passée en freelance pour couper avec ce quotidien haletant. »

Une première expérience entrepreneuriale

C’est à ce moment-là que Seynabou rejoint son conjoint, Christophe, déjà entrepreneur :

« On était tous les deux freelances. Moi, je me suis lancée comme consultante en recrutement indépendante. Mais j’ai rapidement fait le tour. Dans cet environnement, l’appât du gain est souvent le moteur principal, et ça ne me convenait pas. » Elle confie : « Christophe, mon conjoint, a été aidant. Il a aussi travaillé comme bénévole pour l’APF (Association des Paralysés de France), qui permet à des personnes en situation de handicap de partir en vacances. Il accompagnait au quotidien des personnes handicapées. » Ce parcours de vie joue un rôle important dans leur orientation future : « Il a toujours eu cette fibre pour l’aide et l’accompagnement. Alors, il a eu l’idée de monter le projet Senior Compagnie, et naturellement, il m’a proposé de gérer l’agence avec lui. »

Un projet partagé, un engagement personnel

« Pour moi, ça a été une évidence, admet avec conviction celle qui prend les rennes de la nouvelle agence Senior Compagnie à Mareil-sur-Mauldre. C’était une opportunité de donner encore plus de sens à ma vie professionnelle. Et ça s’est confirmé quand j’ai suivi la formation, où j’ai eu la chance de rencontrer Nicolas Hurtiger - fondateur de Senior Compagnie - et toute l’équipe. Je me suis rendu compte qu’il y avait des gens qui faisaient ce métier par vocation, des personnes altruistes, résilientes, un peu à l'image des pompiers ou des infirmiers. Ce sont des métiers qu’on ne fait pas par hasard. On sentait que ces gens-là voulaient aider les autres, donner du sens à ce qu’ils font, tout en ayant des valeurs et des principes communs. Et Senior Compagnie, c’est exactement ça : une structure bienveillante, familiale, qui cherche à avancer et à proposer des solutions à ceux qui en ont besoin. »

L'impression avec du recul d'avoir trouver sa place

« Je me suis reconvertie dans un métier où l’aspect social est encore plus fort et où les relations humaines ont tout leur sens. En effet, donner du sens à ce que je fais, c’est ce qui m’a menée vers l’aide à domicile. Et en plus, en tant qu’entrepreneure, j’ai gagné en indépendance. Je prends mes décisions, je gère ma marque. Aujourd’hui, j’ai vraiment le sentiment d’être à ma place. » Seynabou est reconnaissante du chemin parcouru et confie être heureuse d'être à la place où elle est aujourd'hui : « Toutes les compétences acquises au fil de mes expériences — la finance, le commercial, le recrutement, le management — trouvent aujourd’hui leur utilité. J’ai l’impression que tout s’aligne enfin. »

Le choix de Mareil-sur-Mauldre et le projet Senior Compagnie

Une aventure entrepreneuriale partagée

« Je suis toute seule à gérer l’agence, mais c’est vrai que c’est un projet qu’on a monté à deux », détaille Seynabou. Mon conjoint, Christophe, a apporté l’investissement initial. Il continue aujourd’hui son activité de freelance, mais moi je gère l’agence au quotidien. Par contre, je parle toujours de “nous” parce qu’il a été très présent dans toutes les étapes. Il a fait les travaux, il m’a accompagnée de A à Z. Ce projet, c’est aussi le nôtre. C’est lui qui m’a donné ma chance. Il avait bien vu que j’avais besoin d’autre chose. C’est lui qui a pris contact avec Nicolas Hurtiger, le fondateur de Senior Compagnie, et qui a monté le projet. Ensuite, il m’a proposé de gérer l’agence. »

Une réflexion nourrie par le vécu

Seynabou et son conjoint ne se sont pas lancé à l'aveugle dans l'aide à domicile, bien au contraire :

« Au départ, Christophe a fait un vrai benchmark », raconte-t-elle. Il a regardé plusieurs franchises, et pas seulement dans le service à la personne. Mais je pense que c’est sa situation familiale qui l’a orienté vers ce secteur. À ce moment-là, il cherchait une activité qui ait du sens, et le service à la personne s’est imposé. Mais ce qui a vraiment été décisif, c’est la rencontre avec Nicolas Hurtiger. Ils se sont retrouvés sur des valeurs communes : la bienveillance, l’accompagnement et l’humain. »

Le choix de Senior Compagnie : une question de valeurs

Seynabou Niasse précise son choix d'avoir fait confiance à Senior Compagnie et en particulier à son fondateur, Nicolas Hurtiger, pour ouvrir une franchise dans cette enseigne :

« Christophe voulait une structure à taille humaine, pas un grand groupe impersonnel. Senior Compagnie, c’est plus de 160 agences, donc un grand réseau, mais qui reste très accessible », explique Seynabou. Chez Senior Compagnie, on aide vraiment les gens, avec bienveillance. Ce qui m’a le plus marquée, c’est que pendant la formation, Nicolas connaissait le prénom de tous les franchisés, de tous les collaborateurs, et savait ce que chacun faisait. On sent qu’il s’intéresse sincèrement à chacun. Ce n’est pas juste un discours commercial. Ce n’est pas “tu signes, on t’oublie”. Il reste présent, impliqué, avec sa femme Rim. Ils forment un vrai duo de dirigeants humains et proches de leurs franchisés. Ça a fait toute la différence. »

Une implantation stratégique à Mareil-sur-Mauldre

Seynabou explique son choix d’implantation :

« Pour Mareil-sur-Mauldre, c’est une opportunité qui s’est présentée. On a trouvé un local parfait, dans notre budget, et idéalement situé. On est dans une petite zone commerciale où il y a énormément de passage. Le local est assez grand. Il est prévu que je sois seule au début, mais on a préféré anticiper : si demain on grandit, pas besoin de déménager. On peut y rester des années. »

Au-delà du local, c’est la position géographique qui s’est imposée naturellement :

« Mareil-sur-Mauldre est au centre de notre zone d’intervention. C’est stratégique. On met 20 minutes pour aller à La Celle-Saint-Cloud, 20 minutes pour aller à Noisy-le-Roi, et à peine plus pour Épône. Si j’avais choisi Noisy, par exemple, j’aurais mis 40 minutes pour aller à l’autre bout. Là, tout me paraît équilibré. Parfois, quand tout s’aligne comme ça, on se dit que les planètes sont bien positionnées (rires). »

Une zone à fort potentiel humain et économique

« C’est une zone assez rurale, mais plutôt CSP+. Ça correspond bien à notre modèle mandataire, parce que la population qu’on vise peut se le permettre. On a des villes comme Maule, Saint-Nom-la-Bretèche, Neauphle, des communes avec pas mal de personnes à la retraite qui ont les moyens de faire appel à un service à domicile de qualité. Et pour les auxiliaires de vie, c’est pareil, on a beaucoup de candidatures. Elles viennent de Noisy, d’Épône. La gare de Mareil est à deux minutes de l’agence, un grand parking se trouve non loin de là. Donc on arrive à attirer plus facilement des auxiliaires de tout le secteur, mais aussi des bénéficiaires. Il y a peu, une dame est venue toquer à la porte alors que je n’étais pas encore ouverte. Elle avait besoin d’aide pour son mari. C’est typiquement ce genre de rencontre qui me conforte dans ce choix. Franchement, on a eu beaucoup de chance avec ce local. »

Le modèle mandataire : stabilité, proximité et qualité

Seynabou justifie le recours au mode mandataire pour son agence, en avançant des arguments très pertinents :

« Le mode mandataire fait vraiment sens dans notre zone », explique Seynabou. D’abord parce que les gens ont les moyens, mais surtout parce que ça permet une plus grande stabilité pour tout le monde. Les auxiliaires de vie sont employées par les bénéficiaires directement, donc elles sont mieux rémunérées. On a fait le choix de réduire un peu notre marge pour mieux les payer, et ça nous aide à fidéliser nos équipes. En mandataire, les plannings bougent moins. C’est souvent la même personne qui accompagne le bénéficiaire, ce qui crée une vraie relation de confiance. C’est beaucoup plus stable qu’en prestataire. »

Quid des bénéficiaires ?

« Eh bien, pour les bénéficiaires, c’est essentiel : ils gardent leurs repères, leurs habitudes, grâce au mode mandataire. Le lien se crée vraiment. C’est un accompagnement plus constant, plus humain. Je dirais que c’est plus “premium” dans le sens où la relation de confiance est plus forte. On fait aussi des suivis qualité tous les trois mois, on présente les auxiliaires avant le début des prestations… On a plus de temps à consacrer à chaque bénéficiaire, puisque notre structure est plus légère. En plus, pour les aides PCH, c’est souvent mieux pris en charge en mode mandataire, car le calcul se fait sur le coût réel, alors qu’en prestataire il y a un plafond. Donc c’est plus avantageux pour certains publics, notamment les personnes en situation de handicap. »

Management bienveillant et valeurs humaines

Créer du lien entre les auxiliaires de vie

« Les auxiliaires de vie, elles ne se voient pas souvent », explique Seynabou Niasse. Elles travaillent chacune de leur côté, sauf quand elles sont en binôme chez un bénéficiaire. Alors, moi, j’ai envie de créer du lien entre elles. C’est essentiel. L’idée, c’est d’organiser des moments en dehors du travail. Par exemple, des repas à l’agence ou au restaurant quand on en aura les moyens. Comme il y a des personnes de nationalités différentes, j’aimerais qu’on fasse un déjeuner où chacune apporte une spécialité de son pays. Ce sont des petits moments simples, mais qui comptent beaucoup. »

Des actions concrètes pour la cohésion d'équipe

Seynabou veut aussi mettre en place un accompagnement sur la durée, qui passe par rendre accessible des formations à ses équipes pour gagner en compétences :

« Je compte organiser des formations pour les faire monter en compétence, avec des intervenants de Senior Compagnie. Et pour le pot d’ouverture, j’ai invité toutes les auxiliaires de vie avec qui je travaille déjà ou avec qui je vais commencer à collaborer. Je veux les associer à ce moment-là, parce qu’elles ont toute leur importance dans l’agence. »

En quelques mots, Seynabou nous confie sa volonté que ses auxiliaires sentent qu’elles comptent, qu’elles font partie d’une équipe :

« Je tiens à leur montrer qu’elles comptent, à travers des petites attentions, des moments conviviaux, des cadeaux, des gestes simples. Et c’est pour ça que c’était important pour moi que l’agence soit bien située, que ce soit facile pour elles de venir. L’autre jour, par exemple, j’avais un entretien avec une auxiliaire qui n’avait pas de voiture. Comme ici, c’est un peu la campagne, je suis allée la chercher à la gare. Ça peut paraître anodin, mais ça compte. Je veux qu’elles sentent qu’elles ne sont pas juste là pour exécuter des prestations, mais qu’elles font partie d’une équipe. »

Un management fondé sur la confiance et la bienveillance

Dans son agence d'aide à domicile, Seynabou compte bien mettre en place un management fondé avant tout sur la bienveillance :

« Je veux qu’on construise quelque chose de sain, de transparent. Quand on manage en traitant bien les gens, ça change tout à mon sens. Moi, j’ai eu la chance de connaître de très bons managers. Quand on se sent respecté et écouté, on a envie de donner le meilleur de soi-même. La confiance s’installe, ça devient fluide. Et puis, je parle à des adultes, donc je les traite comme tels. Je leur fais confiance, et j’attends qu’ils ou elles m’accordent la leur. »

Des valeurs fortes autour du vivre ensemble

Lorsqu’on lui demande quelles sont ses valeurs, Seynabou répond sans hésiter :

« La bienveillance, la confiance et l’accompagnement. J’allais dire l’excellence, mais il faut rester humble. On fait toujours de notre mieux. L’honnêteté aussi, qui pour moi va de pair avec la confiance. En fait, tout se résume à ça : des gens qui nous font confiance, et à qui on rend cette confiance par un accompagnement sincère. L’entraide aussi, c’est important pour moi. Quand je parle d’organiser des moments partagés, c’est vraiment pour créer un esprit d’équipe. J’ai envie qu’elles se connaissent entre elles, qu’elles puissent s’entraider, se remplacer si besoin. Qu’il y ait un vrai vivre ensemble. Je pense que c’est essentiel dans ce métier, parce qu’on travaille avec des personnes, pour des personnes. Le respect, c’est la base de tout. »

L’apprentissage et la solidarité du réseau Senior Compagnie

Une formation et une immersion instructives

« Ma semaine d’immersion, ça a été la validation de tout ce que je voulais faire », resitue Seynabou. J’ai eu la chance d’être accueillie dans l’agence de Mathieu Septier, à Taverny, et franchement, ça a été génial. Déjà, parce qu’on se ressemble beaucoup dans notre manière de s’organiser. Aussi, il avait tout organisé pour que je voie toutes les situations : on a fait une évaluation des besoins chez un prospect, la réalisation d’un devis… Il m’a tout montré, avec beaucoup d’humilité. Il fait un travail énorme, et pourtant il reste très simple. Grâce à lui, j’ai pu préparer mon dossier d’agrément, il m’a indiqué qui contacter, comment faire. Il y avait des moments où il se cassait les méninges en se demandant comment gérer une situation, mais il trouvait toujours une solution. C’est ça que j’ai retenu : il faut se battre, ne rien lâcher. Diriger une agence d'aide à domicile, c’est un métier exigeant, mais quand on s’en donne les moyens, on y arrive. Cette semaine d’immersion m’a confortée dans mon choix. »

L’esprit d’entraide au sein du réseau Senior Compagnie

Seynabou souligne la qualité de l’accompagnement proposé par le réseau de Senior Compagnie :

« Tout se passe super bien. J’ai la chance d’être suivie par Lucie et Anastasia. Lucie m’a accompagnée au début, parce qu’elle gère maintenant le Sud-Ouest, mais comme on avait commencé ensemble en formation, elle continue de me suivre en parallèle d’Anastasia. Elles sont toutes les deux très présentes et bienveillantes. On a suivi la formation ensemble au mois d’avril, et ça a forcément créé un lien. On se comprend, on s’entraide. Franchement, j’ai rien à redire. Tout le monde est adorable. »

Elle cite aussi plusieurs franchisés avec qui elle échange régulièrement, démontrant les belles synergies qui se créent au sein du réseau Senior Compagnie :

« J’ai rencontré David Da Silva, qui m’a beaucoup aidée. Avec sa collaboratrice — son bras droit, elle est top ! — ils m’ont transmis des prospects sur la Celle-Saint-Cloud. Ils m’ont permis de prendre le relais sur certaines prestations. Ça montre la belle solidarité qui existe dans le réseau. J’ai aussi rencontré Roger, à Houilles. Très sympa, il m’a partagé son retour d’expérience. Et Patrick, à Orgeval, avec qui j’ai échangé au téléphone. Je vais les inviter à mon pot d’ouverture, tous les franchisés du 78. Certains viendront, d’autres pas, mais c’est l’occasion de se rencontrer. Et puis il y a Karine, dans le 95, qui a fait la formation avec nous, et mes “acolytes” de promo : Delphine, Christine, Marina et Philippe. On est restés très proches. Il y a une super énergie entre nous. On se tire vers le haut, on s’encourage. »

Un réseau soudé et professionnel

« Ce que j’aime, c’est cette entraide. Par exemple, David Da Silva, directeur de Senior Compagnie Versailles, est là depuis dix ans, donc il connaît tous les prescripteurs de ma zone. Il m’a introduite par exemple auprès d’une assistante sociale. C’est comme ça qu’on fonctionne : si quelqu’un appelle pour une zone qui n’est pas la mienne, je redirige vers l’agence concernée. Par exemple, si on m’appelle pour Versailles, j’envoie vers David. Récemment, deux auxiliaires de vie ont postulé chez moi, mais elles habitent à Dreux, donc je les ai orientées vers Éric Dumoulin, directeur de Senior Compagnie Dreux. C’est du bon sens, et ça ne coûte rien. En soi, si tout le monde joue le jeu, c’est tout le réseau qui grandit. C’est plus professionnel, plus crédible. Et surtout, c’est cohérent vis-à-vis des bénéficiaires. Quand on leur dit : “Ce n’est pas notre zone, mais on vous redirige vers un confrère Senior Compagnie”, ils voient qu’on est un vrai réseau solidaire. »

Des ambitions mesurées mais claires

Seynabou ne manque pas d’ambition pour sa nouvelle vie professionnelle à la tête d'une agence Senior Compagnie, mais elle compte avancer avec pragmatisme :

« Notre zone d'intervention est assez vaste, avec une quarantaine de villes. Mon objectif à court terme, c’est de devenir une actrice incontournable du service à la personne dans cette zone. Je veux qu’on se fasse connaître, que quand les gens pensent ‘aide à domicile’, ils pensent Senior Compagnie Mareil-sur-Mauldre. Je veux qu’on soit reconnus pour notre qualité, notre bienveillance et notre accueil. Une fois qu’on aura bien travaillé notre secteur, pourquoi pas ouvrir une deuxième agence ? Mais chaque chose en son temps. Si on travaille bien nos 43 villes, ce sera déjà très bien. On a la chance d’avoir une zone à fort potentiel, dans l’Ouest parisien. On veut s’y ancrer durablement, faire les choses proprement, avant de penser à s’agrandir. »

Une vision humaniste de l’aide à domicile

Pour conclure cette interview qui - nous l'espérons - sera enrichissante pour vous, cher lecteur, Seynabou partage sa vision profonde du métier :

« Pour moi, l’aide à domicile, c’est permettre aux bénéficiaires de rester chez eux dans les meilleures conditions possibles. Leur apporter du confort, de la flexibilité, de la proximité, et un service de qualité. Il faut savoir s’adapter à chaque personne, à chaque besoin. C’est un secteur où il faut être agile, parce que tout évolue : les situations, les accompagnants, les attentes. Mais l’essentiel, c’est que le bénéficiaire ne ressente pas tout ce qu’il y a de complexe autour — l’organisation, la logistique, les contraintes. Notre rôle, c’est de lui simplifier la vie. Moi, je veux qu’ils soient bien chez eux, entourés de personnel de qualité, accompagnés avec écoute et respect. L’essentiel, c’est d’être à l’écoute : que nos bénéficiaires soient bien chez eux, entourés et écoutés. »

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Dernière mise à jour le 06/11/2025

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