Tout savoir sur le diabète : types, symptômes, alimentation

Quelques chiffres sur cette maladie

Si le diabète touche plus de 5 millions de personnes en France, ce sont plus de 300 millions d’individus qui sont concernés dans le monde. C’est la 8^ème cause de décès dans le monde et pourrait bientôt passer en 7^ème position d’ici une dizaine d’années.

C’est une maladie auto-immune où le pancréas n’arrive plus à produire assez d’insuline (hormone permettant de réguler la glycémie) et réguler ainsi le taux de sucre dans le sang. Ce type de diabète concerne généralement les enfants, les adolescent(e)s et les jeunes adultes. Pour ce diabète de type 1, il est essentiel de prendre très régulièrement de l’insuline. C’est pour cela, que ce diabète se nomme également diabète insulinodépendant.

Les symptôme du diabète de type 1 :

Les symptômes sont appelés les 3P : polydipsie (soif excessive), polyphagie (faim accrue) et polyurie (urine abondante) auxquelles on peut associer des nausées, une perte de poids et un manque d’énergie.

En début de maladie, il est possible que les symptômes ne soient pas explicites, car le pancréas est encore en partie fonctionnel. Le traitement de la maladie peut donc être mis en place un peu tardivement.

Appelée diabète de grossesse, cette maladie peut se développer au cours du 2^ème trimestre de grossesse chez la femme et encore plus si la femme est à un âge avancé. Si les deux autres types de diabète évoluent dans le temps, le diabète gestationnel disparaît après la naissance de l’enfant.

Une femme ayant contracté ce diabète a toutefois des chances de le développer à nouveau en cas de nouvelle grossesse et est susceptible de souffrir du diabète de type 2.

Un manque d'insuline en cause :

Ce type de diabète est lié à un déséquilibre dans l'organisme. Une grossesse développe naturellement certains hormones, que l'on nomme anti-insuline car ils diminuent les effets positifs de l'insuline sur l'organisme, or, cette dernière est très importante lors d'une grossesse. C'est pour cela, qu'en temps normal, l'organisme se régule seul grâce au pancréas qui réajuste ce manque. Il y a un cas de diabète gestationnel lorsque le pancréas n'arrive pas à produire ce surplus d'insuline, créant un déséquilibre.

Les conséquences :

Si non traité, ce type de diabète peut développer un avortement spontané, des infections urinaires, un accouchement prématuré, un diabète de type 2 permanent, etc.

De même, le bébé peut en subir les conséquences : un poids plus important à la naissance, de l'hypoglycémie, une jaunisse plus importante, des détresses respiratoires, un risque accru de développement de diabète de type 2.

Les symptôme du diabète gestationnel :

Ce type de diabète possède la particularité d'être sans symptômes très visibles. Certaines personnes peuvent toutefois ressentir de la fatigue, des urines légèrement douloureuses et plus abondantes, une envie de boire plus régulière, et un changement de poids rapide.

Pour éviter les variations du taux de glucose dans le sang, il vaut mieux limiter certains aliments. Mais cette limite dépend du type de diabète. Concernant le diabète de type 1, les limites sont moins strictes. Toutefois, le patient atteint de diabète de type 2 doit faire très attention à ce qu'il mange.

Voici ce que le malade doit évincer de son quotidien :

• Banane, Cerise, figue, raisin, grenade, kaki, mangue, litchi, mirabelle, fruits au sirop. Ces fruits doivent être très limités car ils ont un taux de sucre important. Cela ne signifie pas qu'il faut faire une croix sur les fruits. Privilégiez alors les fruits rouges, le kiwi, les nectarines, agrumes, pommes, pastèque.
• Yaourt sucré, fromage double ou triple crème
• Chocolat, mayonnaise, saindoux, viandes grasses, etc. Ces aliments possèdent beaucoup de mauvaises graisses et n'aident pas à maintenir une bonne santé.
• Bonbons, miel bas de gamme, sucre en poudre et en morceaux, sodas, sauces industrielles, viennoiseries, pâtisseries, glaces, céréales industrielles. Ces produits ultra-transformés augmentent bien largement la glycémie.
• Charcuterie, fromages très salés, plats industriels, salés apéritifs, etc. car ils contiennent une grande quantité de sel.
• L'alcool
  

Lors de ce premier repas quotidien, bannissez les produits ultra-transformés, comme les fameuses céréales ou les gâteaux. Leur très forte teneur en sucre et en aditifs en font des produits caloriques et non rassasiants. Optez plutôt pour des flocons d'avoine dans des yaourts ou du pain complet du boulanger artisanal. Vous pouvez accompagner tout cela de fruits de saison, d'un jus d'orange pressé par vos soins, de miel issu d'apiculteur et de fruits à coque (noisettes, noix, amandes, etc).

Pour le déjeuner, prévoyez en entrée une salade de crudités, accompagnée d'un assaisonnement à base d'huile d'olive ou huile de noix. Pour le plat, cuisinez des blancs de poulet marinés dans de l'ail, de l'huile d'olive et des herbes de Provence. Cuisez des légumes que vous appréciez (carottes, poireaux, champignons de Paris, etc) ainsi que du riz complet. Vous pouvez prendre une petite quantité de fromage de chèvre, avant de finir avec une poignée de framboises.

Pour éviter les crises d'hypoglycémie le soir, il est important de ne pas passer outre ce repas. Une boite de sardine, accompagnée de courgettes cuites à l'eau, d'une salade de tomates et d'une poignée de lentilles vertes feront l'affaire.