Solène Ehouarne, responsable d’agence franchisée de Senior Compagnie Chartres, revient sur les 1 an de son agence

La semaine dernière, l'agence Senior Compagnie Chartres fêtait sa première année. L'occasion de donner la parole à Solène Ehouarne, responsable franchisée de cette agence en Eure-et-loire, qui a accepté de répondre à nos questions pour faire le bilan de ses 12 premiers mois à la tête de Senior Compagnie Chartres.
Bonjour Solène, comment s’est passée la soirée anniversaire des 1 an de ton agence Senior Compagnie Chartres ?
Solène Ehouarne : C’était une super soirée. Il y a eu du passage : des prescripteurs, des partenaires, des familles, des clients, des auxiliaires de vie et même des collègues franchisés Senior Compagnie. Nous avons tous passé un moment très sympa pendant au moins 4 heures d’échanges et de festivité !
Quel bilan dresses-tu après une année à la tête de Senior Compagnie Chartres ?
S.E. : Le bilan de cette année est satisfaisant. Je ressens beaucoup de fierté par rapport à mon parcours au sein de Senior Compagnie. J'ai mis du temps les 6 premiers mois à comprendre les rouages du métier. Déjà, j'étais en mode prestataire avant à Versailles, donc il m'a fallu un temps d’adaptation pour passer du prestataire au mandataire. La transition de l'un à l'autre a été un vrai challenge à relever pour moi. Un autre défi a été de comprendre aussi le fonctionnement de la zone, comment approcher les prescripteurs, en bref toute cette démarche commerciale qu'il a fallu appréhender. Mais une fois que c'est fait, c'est plutôt sympa. C'est vraiment du réseautage. Chartres est une ville très familiale, il faut s’intégrer et cette intégration repose beaucoup sur du bouche-à-oreille pour faire connaître localement les services que l’on propose. En un an, j'ai accompagné plus d’une trentaine de de bénéficiaires. À mon actif là, aujourd'hui, j'ai 25 clients. J'ai travaillé avec une dizaine d'auxiliaires de vie et, en jonglant avec les départs et les arrivées, j’ai aujourd'hui 7 intervenants actifs dans mon agence.
Avant d'évoluer vers ton poste actuel de cheffe d'entreprise, tu as commencé en tant qu'auxiliaire de vie à domicile. Comment se sont passés tes débuts en qualité d'intervenante et qu'est-ce qui t'a donné envie de gravir les échelons ?
S.E. : Initialement, j'ai eu un diplôme de conseillère en économie sociale et familiale. Il me fallait un travail très rapidement après mes études. J'ai alors été auxiliaire de vie à domicile. Pour l’anecdote, c'est ma mère qui a postulé dans l'agence de Senior Compagnie Versailles avant moi. Finalement, elle a dû quitter la région et c’est donc moi qui ai été recrutée à sa place. C'est très familial ! J'ai été à la fois agréablement surprise quand j'ai été promue au poste de responsable d'agence, et en même temps j'avais beaucoup de craintes à l'idée de prendre les rennes d'une entreprise. Je m'en faisais toute une montagne. Heureusement, j'ai eu la chance d'avoir un soutien familial très fort. J'ai aussi beaucoup discuté avec Nicolas Hurtiger, cofondateur de Senior Compagnie, et Jean-Michel Garcia, responsable développement de la franchise. Les deux m'ont rassurée quant à ma capacité à gérer une agence et aux sujets que je maîtrise.
Comment juges-tu le soutien de la franchise Senior Compagnie ?
S.E. : Le soutien de la franchise est bon et efficace. Dès que je fais appel aux supports, c'est que j'ai besoin d'aide et de conseils par rapport à la continuité de mon activité en agence. Il y a eu de l'accompagnement, j'ai suivi une formation donc au global je dirais que c'est vraiment satisfaisant au regard de la relation franchiseur-franchisé que l'on a chez Senior Compagnie.
Comment décrirais-tu la relation de tes auxiliaires de vie avec les clients de ton agence ?
Je vois vraiment un avantage à être mandataire par rapport à la question. En effet, mes intervenantes font presque partie de la famille des bénéficiaires. Elles sont invitées à leurs anniversaires ou quand il y a des fêtes en particulier. Il y a un vrai lien social qui se crée du fait qu'il n'y a pas de changement d'auxiliaire de vie. Il y a un vrai suivi, c'est vraiment beau à voir.
Comment définis-tu le rôle du lien social qui se noue entre les auxiliaires de vie et les bénéficiaires Senior Compagnie ?
S.E. : C'est primordial, cela va au-delà d'un accompagnement. C'est un soutien psychique, moral. Personnellement, j'ai vu de l'évolution chez une personne âgée qui était dépressive à la suite du décès de son mari. Elle retrouve le sourire et l'appétit, des choses que sa famille n'arrivait plus forcément à changer. L'accompagnement par une personne extérieure a eu l'effet d'un renouveau pour cette dame. Je vois vraiment l'aide à domicile comme un soutien complémentaire à celui de la famille qui n'est parfois pas présente pour y répondre.
Tu confiais avoir été séduite par l'esprit familial qui est présent au sein de Senior Compagnie. Peux-tu nous en dire plus sur ce qui rend cette enseigne différente à tes yeux ?
S.E. : Quand j'ai postulé, j'ai remarqué que Senior Compagnie adaptait les horaires et les plannings pour faire concilier vie professionnelle et vie personnelle. Par exemple, quand j'étais indisponible pour un créneau d'accompagnement, une collègue me remplaçait et vice versa. Cet esprit d'entraide, d'écoute, ancré dans l'humain, m'a plu. Ensuite, quand j'ai évolué, on formait un trinôme avec Laura Cholet, à son tour responsable d'agence. On formait un trio efficace : on avait une demande de devis, elle avait du recrutement, ça matchait bien par rapport aux besoins sur le moment. Chez Senior Compagnie Chartres, je milite pour façonner l'agence à mon image, c'est-à-dire qu'on a un cadre familial avec beaucoup d'échanges, d'écoute et de solidarité entre les intervenants dans les situations d'urgence. C'est cet esprit de cohésion d'équipe et de fraternité que je retrouve avec bonheur dans mon agence. Et c'est précisément cette image-là que je compte déployer sur le long terme.
Quelles compétences ou qualités personnelles vous ont aidée à passer d’un poste opérationnel à un rôle de gestion et d’entrepreneuriat ?
S.E. : Avant tout, je répondrais les valeurs humaines, mais aussi l'écoute et la capacité à répondre aux besoins sur tous les postes. Quand tu es auxiliaire de vie, tu réponds aux besoins physiques et pragmatiques. Plus tu avances, plus tu as des demandes de devis où tu dois répondre au mieux au besoin. En tant que gérante d'entreprise, je dois m'assurer que le recrutement réponde à la demande des clients. Il faut savoir être ordonné, organisé et rigoureux, finalement comme dans le métier d'auxiliaire de vie qui a des impératifs en termes d'horaires à respecter également.
Maintenant que tu es responsable d'agence, quels conseils tu donnerais à un entrepreneur qui souhaite se lancer dans la franchise et ouvrir une agence Senior Compagnie à son tour ?
S.E. : C'est clairement un gage de qualité. Chez Senior Compagnie, on apprécie le côté humain et social. On est accompagné par un animateur qui met ses compétences à notre service lorsqu'on en exprime le besoin. De plus, la coordination du réseau fonctionne bien je dois dire.
Quels sont tes prochains objectifs en tant que directrice d'agence Senior Compagnie ?
S.E. : C'est de déployer la formation des auxiliaires de vie, d'augmenter le nombre d'heures planifiées et d'ouvrir une autre zone en Eure-et-loir. Actuellement, en tant que gérante franchisée Senior Compagnie sur la zone qui m'a été attribuée, j'ai 120 communes sur lesquelles mon agence peut intervenir. Je reste ouverte aux opportunités d'agrandissement de mon champ d'activité dans mon département, également dans les zones plus rurales.
Quel message tu aimerais transmettre aux auxiliaires de vie qui débutent, comme tu as pu débuter autrefois ?
S.E. : Très belle question ! Je ne sais pas si je trouverai les mots justes mais si j'avais un message, ce serait de vraiment faire ce métier-là avec le coeur et avec dévouement. Selon moi, si on a de l'ambition et que l'on croit en ses rêves, on peut y arriver. Après, bien sûr, il faut se former et il faut savoir que c'est quand même dur, on fait des erreurs, surtout au début. Mais on apprend de ses erreurs. Tout est possible si on a vraiment envie d'évoluer et qu'on aime le côté humain de ce beau métier.
Dernière mise à jour le 01/04/2025