« Je travaille dans les meilleures conditions chez Senior Compagnie » : Georgina Kouamelan, auxiliaire de vie chez Senior Compagnie Yerres

Interview de Georgina Kouamelan, auxiliaire de vie Senior Compagnie Yerres

Auxiliaire de vie depuis trois ans dans l’agence Senior Compagnie Yerres, Georgina Kouamelan a répondu à une série de questions. Le temps pour elle d’évoquer sa vocation pour aider au quotidien les personnes âgées et les personnes en situation de dépendance.

Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir auxiliaire de vie ? Et chez Senior Compagnie ?

Georgina Kouamelan : Cela vient de mon éducation. J’ai été élevée par ma grand-mère et j’ai grandi à ses côtés. Aujourd’hui, je souhaite apporter de l’aide à ceux et celles qui en ont besoin, et transmettre tout l’amour dont j’ai pu bénéficier grâce à ma grand-mère.

Au départ, j’ai commencé à travailler en établissement spécialisé pendant 7 ans avant de d’aider des personnes à leur domicile. Avec le recul, je préfère travailler à domicile car j’ai plus de temps pour aider, écouter et échanger avec les personnes dont je m’occupe. J’arrive à créer davantage de lien.

Pouvez-vous décrire une journée type d’une auxiliaire de vie Senior Compagnie ? Les étapes ?

G.K : D’abord, j’arrive chez le bénéficiaire et je me présente systématiquement même si la personne me connait. Selon les besoins de la personne, je l’aide à se lever, à se déplacer, à réaliser sa toilette.  Je l’interroge sur ce qu’elle souhaite manger pour le repas du midi. Si la personne est en capacité, je l’invite à participer à la préparation puis à faire des activités selon ses envies.

L’après-midi, je me consacre aux activités avec deux autres bénéficiaires chez qui je me rends. Une balade dans un parc, un atelier de lecture ou la préparation de gâteaux. Durant ma présence, j’essaie de faire travailler le plus possible la mémoire des bénéficiaires en leur posant des questions et en leur demandant leur avis. Étant donné que j’accompagne souvent les mêmes personnes, j’arrive à créer un climat de confiance pour qu’elles se confient à moi et ne sentent pas seules.

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Est-ce que vous avez une astuce pour mieux accompagner les personnes à domicile ?

G.K : J’ai toujours le sourire. J’essaie d’apporter ma joie et ma bonne humeur aux personnes que j’accompagne. Parfois, les personnes ne sont pas dans un bon jour et j’essaie de faire mon possible pour changer leur humeur, et les aider à sourire et à rigoler un peu. Être positive et prendre plaisir à pouvoir aider et accompagner les personnes à leur domicile.

Comment gérez-vous les différentes situations lorsque vous êtes au domicile des bénéficiaires ? Que faire face à un imprévu ?

G.K : Les imprévus peuvent toujours arriver. Si la personne refuse de sortir ou de manger, je ne vais pas insister. J’échange avec elle, et j’attends de voir si la personne change d’avis notamment pour le repas qui est essentiel. Je l’interroge sur ce qu’elle souhaite manger si elle a des préférences et s’il faut l’aider. En tant qu’auxiliaire de vie, je suis là pour m’adapter et répondre à ses besoins. Je n’hésite pas à prendre des notes pour en informer les proches et la famille si c’est une situation qui met en danger la santé ou le bien-être de la personne.

Si vous deviez prodiguer un conseil à quelqu’un qui envisage de devenir auxiliaire de vie à domicile, quel serait-il ?

G.K : De faire preuve de patience, d’avoir le sourire, de ne pas prendre trop à cœur tout ce que l’on peut entendre au domicile de la personne. Il faut savoir se mettre à la place de la personne aidée et faire preuve de compassion. Il faut comprendre qu’on rentre dans leur vie, leur intimité et ce n’est pas facile d’accorder sa confiance à autrui. Ce n’est pas un métier facile d’être auxiliaire de vie mais c’est un très beau métier. C’est une vocation à mes yeux.

Quelle est la chose la plus étonnante que vous ayez apprise en travaillant comme auxiliaire de vie ?

G.K : Avant, j’étais très timide. Lorsque j’ai débuté en tant qu’auxiliaire de vie, une personne m’a complimenté sur le fait que j’étais toujours souriante, joyeuse et serviable même si j’étais peu bavarde. Aujourd’hui, l’âge et l’expérience m’ont permis d’être beaucoup plus en confiance et de m’ouvrir davantage aux autres, notamment dans mon travail. Les bénéficiaires sont très heureux de me voir les accompagner au quotidien.

« Je n'ai jamais trouvé une entreprise aussi humaine que Senior Compagnie »

Comment se passe votre entente avec vos collègues de travail ?

G.K : Je suis en très bons termes avec les autres auxiliaires de vie de l’agence. Je suis souvent en contact avec certaines de mes collègues et on échange régulièrement sur les difficultés que nous pouvons rencontrer dans notre travail. On se donne des astuces si l’une d’entre nous connait mieux les habitudes d’un bénéficiaire. C’est important de pouvoir me confier sur mon travail, et ça nous permet de nous améliorer et d’être encore plus efficace pour aider les personnes à domicile.

Et l’ambiance au sein de l’agence Senior Compagnie Yerres ?

G.K : Nous sommes très bien encadrés par l’agence. La directrice Michelle Diouf est très à l’écoute comme les responsables de secteur. Si j’appelle pour avoir une information, j’ai toujours des réponses à mes questions. Que ce soient sur les conditions de travail, les plannings, les remplacements, etc. Lorsque j’ai intégré l’agence en 2020, j’ai pu avoir des conseils de la part de la directrice qui s’arrange toujours pour que les auxiliaires de vie soient dans les meilleures conditions de travail, et faciliter nos déplacements dans chaque prestation que nous réalisons.

Si vous deviez inventer un gadget spécialement pour les auxiliaires de vie, quel serait-il ? Avez-vous des idées pour faciliter votre travail au domicile des personnes dépendantes ?

G.K : Honnêtement, je n’ai jamais pensé à un gadget qui puisse m’aider. La plupart des outils existent déjà pour aider les personnes à se déplacer et limiter les blessures de notre côté. Comme le lève-personne ou la ceinture de transfert. Les formations mises en place par l’agence nous ont aussi permis d’être préparé à toutes les situations et de s’adapter pour garantir la sécurité de la personne et la nôtre.

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Pouvez-vous nous décrire votre rêve le plus fou ?

G.K : Mon rêve est d’avoir un jour ma propre agence pour aider à mon tour les personnes âgées et les personnes en situation de dépendance. Ce serait une entreprise d’aide à domicile à l’image de Senior Compagnie. Je suis passionnée par cette profession et ce secteur d’activité qui permet d’aider des personnes en difficulté. J’aime le contact humain et aider mon prochain. Aujourd’hui, j’ai toujours cette envie de donner à ceux qui en ont besoin.

Si vous pouviez organiser une soirée karaoké avec un bénéficiaire dont vous vous occupez, quelles chansons chanteriez-vous ? Un duo s’il est en mesure de chanter ?

G.K : Je chanterais « La vie en rose » d’Edith Piaf ou des chansons plus récentes. Je crois que les bénéficiaires préféreraient chanter du Johnny Hallyday, Pascal Obispo ou Jean-Jacques Goldman. J’ai déjà pu participer à un karaoké improvisé avec mes bénéficiaires. Notamment l’après-midi quand je fais le ménage, quand on fait des activités au domicile ou à l’extérieur. J’utilise mon téléphone et puis on profite ensemble de ce moment.

C’est aussi le cas lorsque c’est leur anniversaire. Je leur achète un petit cadeau, et on profite de l’occasion pour célébrer et chanter ensemble. Mon but est de leur apporter mon soutien, de les faire sourire et de leur montrer que je suis là pour les aider. Je veux avant tout éviter que ces personnes se sentent seules et isolées. Et si c’est en chantant, c’est encore mieux pour communiquer et partager.

Senior Compagnie Yerres

Dernière mise à jour le 01/12/2023

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