« De plus en plus d’hommes postulent en tant qu’auxiliaire de vie » : Bernard Constantin, auxiliaire de vie chez Senior Compagnie Avignon

Bernard Constantin, auxiliaire de vie Senior Compagnie Avignon

Auxiliaire de vie chez Senior Compagnie Avignon, Bernard Constantin fait partie des rares hommes à aider et accompagner les bénéficiaires de l’enseigne au quotidien. L’occasion pour lui de revenir sur son parcours, son travail au sein de Senior Compagnie et ses perspectives d’évolution.

Comment s'est passé votre intégration dans l'agence en tant qu'homme dans un secteur où les femmes sont majoritairement représentées ?

Bernard Constantin : J'ai commencé chez Senior Compagnie en tant que stagiaire il y a trois ans. J'ai été formé par un homme et une femme, donc l'approche chez les bénéficiaires était plus facile lorsque j’ai été en poste pour assurer mes missions d’aide et d’accompagnement à domicile.

Avez-vous fait face à des difficultés lorsque vous avez postulé en tant qu'auxiliaire de vie ?

B.C : Non, bien au contraire. Je pense que cela a été un atout. À l’époque, le directeur de l'agence me disait qu'il était difficile de recruter et de garder des hommes auxiliaires de vie.

Avez-vous eu des difficultés lors de vos interventions au domicile des bénéficiaires ? Des réticences de la part des bénéficiaires qui souhaitaient l'intervention d'une femme plutôt que d'un homme ?

B.C : En trois ans passés en tant qu’auxiliaire de vie, j'ai remarqué que les bénéficiaires sont de plus en plus conciliants, et la venue d'un homme en tant qu'intervenant ne leur pose plus de problème. Des difficultés peuvent être rencontrées notamment lors des remplacements. La responsable de secteur nous prévient toujours lors de remplacement, si le fait que l’intervention d’un homme puisse poser un problème. Généralement, cela n'est pas un frein même si cela m’est déjà arrivé à une ou deux reprises. Pour le bénéficiaire, il était hors de question qu'un homme intervienne à son domicile.

DES CENTAINES
DE POSTES D’AUXILIAIRES
DE VIE DISPONIBLES

Comment percevez-vous votre métier ? Un métier par passion et par engagement pour venir en aide aux personnes en difficulté ?

B.C : Je vois mon métier comme une vocation. C’est l’aspect social du secteur de l’aide à la personne qui m’a attiré. Je suis heureux de pouvoir assurer le maintien à domicile des bénéficiaires et il y a justement beaucoup de reconnaissance de leur part.

Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à intégrer le secteur de l'aide à domicile ?

B.C : Les motivations sont généralement la reconnaissance des bénéficiaires, ainsi que de la famille. Le fait de savoir que nous sommes utiles nous réconforte dans l’idée que nous exerçons un métier important. J’ai souhaité intégrer ce secteur de l’aide à domicile après avoir passé 15 ans en tant que commerçant dans le prêt-à-porter et contrôleur de gestion dans une société. Mon souhait était d’être au contact des personnes et avec Senior Compagnie, c’est chose faite.

Comment êtes-vous perçu au sein du personnel de l'agence ? Vis-à-vis de vos collègues en majorité féminin ?

B.C : Très bien ! Au sein de l’agence, il y a un vrai esprit d’équipe. On échange toujours des informations avec les autres intervenantes sur le métier et les bénéficiaires que nous aidons au quotidien.

DES CENTAINES
DE POSTES D’AUXILIAIRES
DE VIE DISPONIBLES

Avez-vous l'ambition d'évoluer dans ce secteur d'activité et de devenir responsable de secteur ?

B.C : Il est normalement prévu que je prenne le poste d’assistant de responsable de secteur en juin prochain à la suite d’un remplacement que j'ai effectué l'été dernier. C’est un vrai plus car je connais bien le métier afin de faire face aux différentes situations du quotidien. C'est assez complémentaire avec mon métier d’auxiliaire de vie, car cela permet d’avoir un œil sur l'organisation des missions, de connaître davantage les bénéficiaires, et répondre davantage à leurs besoins et à leurs attentes. Cela étant, il y a aussi les relations avec les autres intervenants, définir les différents profils du recrutement pour répondre aux attentes des bénéficiaires. Ce sera un nouveau défi pour moi.

Pensez-vous que le secteur d'aide à domicile est victime de son image à savoir, un milieu très genré et un manque de valorisation qui ne poussent pas les hommes à se diriger vers ce type de métier ?

B.C : En voyant autour de moi, depuis trois ans que je suis dans le métier, il y a de plus en plus d'hommes qui postulent. C’est la preuve qu’un changement est en train de s’opérer même si cela va prendre du temps. Le manque de valorisation de ce métier est aussi un frein pour certains hommes qui ne se voient pas intégrés ce secteur d’activité. Peut-être qu’il faudrait davantage mettre en avant les hommes pour promouvoir ce métier auprès du public.

Senior Compagnie Avignon

Dernière mise à jour le 07/11/2023

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